À
l'Assemblée - Culte
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Le culte
concerne la communauté Interview
de la coordinatrice des cultes de la Dixième Assemblée de la FLM la pasteure Päivi
Jussila
Pourquoi la vie cultuelle est-elle si importante
à l’Assemblée ?

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Pasteure
Päivi Jussila |
Je
pourrais répondre à cette question de diverses manières. J’espère
que toutes les personnes participant à l’Assemblée trouveront
leur propre réponse à cette question. Mais si je pense à des
définitions classiques générales du culte en tant qu’acte des
fidèles, j’aimerais souligner que le culte concerne la
communauté. C’est quelque chose qui nous concerne, qui concerne
ce que nous apportons à un événement cultuel. En même temps, si
nous soulignons trop cette définition classique du culte en tant qu’acte,
nous pourrions oublier que le culte, dans ce qu’il a de meilleur,
peut aussi être un temps de repos. J’espère que la vie cultuelle
à l’Assemblée pourra aussi offrir une occasion de repos entre
des réunions hectiques. Le Groupe international de planification
des cultes a essayé de maintenir une grande simplicité dans les
services et les ordres de culte, conscient du fait que les gens
parlent des langues différentes. Nous essayerons aussi d’utiliser
des expressions dont le sens soit transparent, qui inspirent et
suscitent différents types de réflexion. C’est pourquoi tout n’est
pas défini ou expliqué. Le culte de l’Assemblée offre un espace
à la créativité et à la méditation individuelles.
Quelles
formes de culte y aura-t-il à l’Assemblée ?
Nous
allons réfléchir et méditer sur le thème de l’Assemblée
« Pour guérir le monde », et nous serons ainsi amenés
à nous interroger sur le sens de la guérison, de la santé et de l’intégralité
dans le contexte du culte. Nous partons de définitions très
anciennes, issues de l’Église primitive qui affirmait que l’eucharistie
est le remède de l’immortalité. Il est possible de dire que l’un
des principaux services de guérison dans le luthéranisme est le
service eucharistique. Nous aurons chaque matin un service
eucharistique selon un ordre préparé par différentes régions. En
plus, nous aurons chaque jour également des prières de la
mi-journée, centrées sur une simple méditation, et des prières
du soir avec une structure semblable. Enfin, il y aura un service
eucharistique d’ouverture et un de clôture, et une grande
célébration œcuménique le dimanche, à l’extérieur.
Le Groupe
international de planification des cultes a-t-il eu à faire face à
certains problèmes ?
Nous avons
lutté, dans une certaine mesure, avec le concept de la guérison.
Nous sommes toujours mis au défi de trouver un langage créatif
pour exprimer la guérison. Nous proposons quelques solutions ;
certains concepts peuvent fort bien être mis en relation avec la
guérison, tels que la paix, l’intégralité, la
transformation, la réconciliation et l’amour. Ces perceptions
auront leur place dans les cultes de l’Assemblée.
Y
aura-t-il quelque chose d’unique dans la vie cultuelle ?
On pourrait dire que l’un
des éléments uniques est la manière dont nous utilisons la
méditation et le silence dans les différents cultes. Nous sommes
habitué(e)s à des services où on parle relativement
beaucoup ; mais, cette fois, nous voulons essayer de nous
concentrer sur ce qui est essentiel, vital, et doit être dit, et
sur ce qui peut être laissé ouvert de telle sorte que les gens
puissent faire intervenir leurs propres réflexions et prières.
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