En acceptant la responsabilité confiée à l’Eglise canadienne par l’organe directeur de la FLM, l’évêque Telmor Sartison, évêque national de l’ELCIC, exprima sa reconnaissance à l’égard du choix opéré en faveur de son Eglise. Lors d’une présentation en plénière par une équipe de l’ELCIC avant le vote, l’évêque Sartison avait comparé l’accueil d’une Assemblée de la FLM à « une visite à la maison… Le premier effet d’un tel choix serait de nous emplir d’humilité à l’idée que les Eglises membres de la FLM viendraient nous rendre visite à la maison. Cela signifie beaucoup pour moi, pour nous tous. »

Le fait que toutes les Eglises membres de la FLM se rendent au Canada est une grande chance tant pour l’Eglise hôte que pour les Eglises qui sont accueillies, devait souligner l’évêque Sartison dans une interview accordée à Lutheran World Information (LWI) peu après la décision du Conseil. « Ce sera une bénédiction pour nos fidèles que de voir et de connaître des personnes de différentes cultures. Un forum tel que l’Assemblée aide toutes les Eglises à mieux comprendre que le Christ incarne une vision plus large et plus universelle que nos horizons respectifs. »

L’évêque Sartison, qui a pris sa retraite en 2001, a affirmé qu’une réunion d’une telle ampleur est une chance aussi pour l’Eglise hôte de mieux se connaître elle-même. Les divers synodes et paroisses travailleront ensemble à la préparation de l’événement et associeront tout naturellement à leurs travaux les autres Eglises chrétiennes, ce qui, selon l’évêque luthérien canadien, est un extraordinaire moyen d’apprendre.

Selon l’évêque Raymond Schultz, successeur de l’évêque Sartison, l’Assemblée donnera aux Eglises hôtes l’occasion de faire l’expérience concrète de ce que signifie l’appartenance à une communion mondiale d’Eglises. Il a noté que le Canada, pays de 31 millions d’habitants, s’est édifié grâce aux efforts des immigrants et des aborigènes. « Dans le contexte local du Canada, ‘guérir le monde’ signifie intégrer tous ces gens en une seule société », a déclaré Raymond Schultz à LWI à l’occasion de sa visite au Secrétariat de la FLM à Genève en février 2002.