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Avant
l'Assemblée
Message
de bienvenue du président de la FLM
<< Affirmer notre solidarité mondiale >> Chers sœurs et frères, Le thème que nous avons choisi pour notre Dixième Assemblée, « Pour guérir le monde », est pour les chrétien(ne)s un signal en direction de « quelque chose de plus », au delà de nous-mêmes. Le concept de « guérison » met en évidence différents aspects tels que la sauvegarde de la création, le règlement des conflits entre nations, entre groupes ethniques, entre riches et pauvres, et la réponse au défi de la mondialisation. Il fait surgir des images d’espérance au cœur de la souffrance, de santé là où il y a la maladie, de service là où il y a la détresse, de réconciliation là où il y a la rupture. L’Assemblée nous donne l’occasion d’affirmer une solidarité mondiale qui, pour nous, est fermement enracinée dans notre foi chrétienne et notre confession luthérienne. De multiples manières, ce thème nous lie au travail que nous accomplissons ensemble au sein de la Fédération. Dans les visites que j’ai rendues aux Églises membres en tant que président de la FLM, j’ai constaté à quel point ce thème prend un sens spécifique et affirme une promesse particulière selon les contextes. Par exemple, l’Église luthérienne malgache a intégré le mouvement de renouveau interconfessionnel malgache des « Bergers » pour définir une identité axée sur la guérison de la société. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, mes rencontres avec les responsables ecclésiastiques et avec le Premier ministre ont mis en évidence le grand besoin de réconciliation à l’heure où le pays est confronté à l’instabilité associée à de nombreux conflits, ainsi qu’à des problèmes sociaux et écologiques. Il est clair que l’Église a un rôle déterminant à jouer pour apporter la guérison à un monde troublé. Plus que jamais, la solidarité mondiale est nécessaire, en particulier face aux forces négatives de la globalisation. La solidarité mondiale est nécessaire aussi pour faire face à la tragédie humaine du VIH/sida qui prend des proportions effrayantes en Afrique et se répand rapidement en Asie, détruisant le tissu familial et la société elle-même. En réponse à cela, la FLM a pris des mesures audacieuses pour aider les Églises membres et les programmes de la FLM à travailler concrètement et à coopérer étroitement afin d’apporter l’espérance et la guérison. Dans un autre domaine critique, notre communion d’Églises a affirmé sans ambiguïté que les Églises disent « non » à la violence envers les femmes. Nous travaillons assidûment pour faire de cet engagement une réalité vivante dans tous les contextes où la FLM est présente. Dans le cadre de l’Assemblée, nous passerons en revue notre travail ensemble et prendrons des décisions pour l’avenir. Une Assemblée est aussi pour nous l’occasion de nous écouter réciproquement en tant que luthérien(ne)s de différentes régions du monde, exprimant des opinions dans le contexte de nos différentes cultures et conceptions de la confession luthérienne. Concilier la diversité et intégrer les différents courants luthériens constituent une tâche majeure pour la FLM au moment où, précisément, nous cherchons à renforcer l’appartenance et l’ouverture œcuméniques. Au sein de la communion, nous sommes capables de respecter notre identité et nos racines propres, tout en reconnaissant que nous sommes une partie d’un tout et non pas un tout en nous-mêmes. Avec une histoire aussi riche, et un thème stimulant, j’espère que les délégué(e)s et participant(e)s à l’Assemblée, femmes et hommes, sauront parler avec hardiesse et compassion lorsque nous nous réunirons à Winnipeg, et je prie pour cela. L’orientation au delà de nous-mêmes dont nous parlons aujourd’hui reflète la grâce de Dieu qui nous a été donnée en Jésus Christ, dont l’esprit et l’amour sont véritablement là « pour guérir le monde ». Évêque émérite
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